Media Freedom Coalition https://mediafreedomcoalition.org Tue, 26 Aug 2025 10:51:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://mediafreedomcoalition.org/wp-content/uploads/2023/04/favicon-32x32-1.png Media Freedom Coalition https://mediafreedomcoalition.org 32 32 Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias sur l’accès des médias étrangers à Gaza https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/declaration-sur-lacces-des-medias-etrangers-a-gaza/ Thu, 21 Aug 2025 11:55:41 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=11160

والبيان متاح أيضًا باللغة العربية

À la lumière de la catastrophe humanitaire en cours à Gaza, nous, les membres soussignés de la Coalition pour la liberté des médias, demandons instamment à Israël d’autoriser immédiatement l’accès des médias étrangers indépendants et d’assurer la protection des journalistes travaillant à Gaza.

Les journalistes et les professionnels des médias jouent un rôle essentiel en mettant en lumière la réalité dévastatrice de la guerre. L’accès aux zones de conflit est vital pour remplir ce rôle efficacement. Nous nous opposons à toutes les tentatives visant à restreindre la liberté de la presse et à bloquer l’accès des journalistes pendant les conflits.    

Nous condamnons également fermement toutes les violences commises à l’encontre des journalistes et des professionnels des médias, en particulier le nombre extrêmement élevé de décès, d’arrestations et de détentions. Nous appelons les autorités israéliennes et toutes les autres parties à tout mettre en œuvre pour que les professionnels des médias à Gaza, en Israël, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, qu’ils soient locaux ou étrangers, puissent travailler librement et en toute sécurité. La prise pour cible délibérée de journalistes est inacceptable. Le droit international humanitaire offre une protection aux journalistes civils pendant les conflits armés. Nous demandons que toutes les attaques contre les professionnels des médias fassent l’objet d’une enquête et que les responsables soient poursuivis conformément au droit national et international.

Nous réitérons nos appels à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle des otages restants, à l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire et à la recherche d’une solution à deux États, dans une perspective de paix et de sécurité à long terme.

Signé:

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Canada
Chili
Costa Rica
Danemark
Estonie
Finlande
France
Irlande
Islande
Italie
Japon
Lettonie
Lituanie
Luxembourg
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
Royaume-Uni
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias prononcée lors de la 59e session du Conseil des droits de l’homme https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/declaration-de-la-clm-du-conseil-des-droits-de-lhomme/ Wed, 18 Jun 2025 13:14:21 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=10771

La déclaration suivante a été prononcée par S.E. l’ambassadrice Riia Salsa‑Audiffren lors de la 59e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 18 juin 2025, dans le cadre du Point 3: Dialogue interactif avec la rapporteuse spéciale sur la liberté d’expression, Irene Khan

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de prononcer cette déclaration au nom des 49 États membres de la Coalition pour la liberté des médias.

Nous remercions la rapporteuse spéciale d’avoir souligné le rôle essentiel de la liberté d’expression dans le contexte des élections. Ces libertés sont essentielles à la participation démocratique, à la transparence, à la responsabilisation et à la crédibilité du processus électoral.

Les membres de la Coalition sont profondément préoccupés par les tentatives croissantes visant à réprimer les médias indépendants, à restreindre la liberté d’expression, à diffuser de la désinformation et à manipuler l’information dans le cadre des processus électoraux, en particulier sur les médias sociaux.

Nous exhortons tous les États à veiller à ce que les journalistes, les professionnels des médias et les membres de la société civile puissent travailler librement et en toute sécurité avant, pendant et après les élections. Les États doivent notamment s’abstenir d’avoir recours à des coupures d’Internet et de plateformes numériques, à des détentions arbitraires, à la censure, à la manipulation et à d’autres mesures — y compris les restrictions injustifiées imposées par les autorités publiques — qui nuisent au pluralisme du discours et à la libre circulation de l’information.

Les membres de la Coalition assurent leur plein soutien au mandat de la rapporteuse spéciale et à son travail essentiel. Nous appelons à la protection de l’indépendance et de la diversité des médias, et insistons sur la nécessité pour les plateformes numériques d’être transparentes et responsables dans le traitement du contenu électoral.

Nous réaffirmons notre engagement à défendre la liberté des médias et à faire respecter la liberté d’expression, qui constituent les fondements d’élections libres et équitables.

Merci.

Signé:

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Belize
Botswana
Bulgarie
Canada
Chili
Costa Rica
Croatie
Chypre
Danemark
Espagne
Estonie
Finlande
France
Ghana
Grèce
Guyane
Honduras
Irlande
Islande
Italie
Japon
Kosovo
Lettonie
Liban
Lituanie
Luxembourg
Macédoine du Nord
Maldives
Monténégro
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République de Corée
République tchèque
Royaume-Uni
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

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Jointe déclaration au nom des membres de la Coalition pour la liberté des médias et de la Coalition pour la liberté en ligne, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2025 https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/jointe-declaration-journee-mondiale-de-la-liberte-de-la-presse/ Sat, 03 May 2025 11:30:55 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=10612

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse 2025, nous, les membres soussignés de la Coalition pour la liberté des médias (en anglais) et de la Coalition pour la liberté en ligne (en anglais), rendons hommage aux journalistes et aux travailleuses et travailleurs des médias du monde entier, plus particulièrement à celles et ceux qui couvrent des zones de conflit et des environnements répressifs.  

La liberté des médias est une pierre angulaire de la démocratie et un pilier fondamental de sociétés ouvertes et résilientes. Elle permet aux citoyennes et aux citoyens de prendre des décisions éclairées, favorise la responsabilisation au sein des gouvernements et sert de protection contre les abus de pouvoir. En outre, une presse libre et indépendante renforce la sécurité en dénonçant la corruption et les violations des droits de la personne, stimule la croissance économique en favorisant des marchés équitables et améliore la santé publique en communiquant des informations exactes et opportunes. 

Le thème de cette année, « Informer dans un monde nouveau – L’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias », met en lumière le rôle croissant de l’intelligence artificielle (IA) dans le journalisme. L’IA présente à la fois des possibilités et des défis pour la liberté des médias. Elle peut améliorer le journalisme en aidant à la création de contenu, à la traduction, à l’analyse de données et à la vérification des faits, rendant ainsi la diffusion de l’information plus efficace et plus accessible.  

Parallèlement, l’IA pourrait être utilisée pour réprimer le journalisme indépendant au pays et à l’étranger, ce qui pourrait s’apparenter à une répression transnationale. La surveillance fondée sur l’IA, le harcèlement en ligne, la manipulation de l’information et l’ingérence étrangères ainsi que la censure menacent la liberté de la presse. L’IA pourrait également être utilisée pour déformer le journalisme, en générant des hypertrucages et autre contenu synthétique qui induisent le public en erreur et minent la confiance dans les journalistes. En l’absence de mesures de protection, l’IA présente des risques pour la liberté d’expression. 

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, nous réaffirmons notre engagement à protéger le journalisme et les médias indépendants à l’ère numérique. Nous appelons les gouvernements à développer et à utiliser l’IA d’une manière conforme aux obligations internationales en matière de droits de la personne, et à toutes les parties prenantes concernées, y compris le secteur privé, de respecter les droits fondamentaux et d’assurer la transparence et la responsabilité. Une meilleure compréhension par le public de l’utilisation de l’IA dans le journalisme, y compris ses avantages et ses risques, contribue à établir la confiance et facilite la détection de biais ou de manipulations potentiels. L’IA devrait être un outil permettant de renforcer, et non d’affaiblir, la liberté des médias, afin que le journalisme continue de servir l’intérêt public et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de la personne. 

Signé

Allemagne
Argentine
Arménie*
Australie
Autriche
Belgique
Belize
Botswana
Bulgarie
Canada
Chili
Colombie*
Costa Rica
Croatie
Chypre
Danemark
Espagne
Estonie
Finlande
France
Ghana
Géorgie*
Grèce
Guyane
Honduras
Irlande
Islande
Italie
Japon
Kosovo
Lettonie
Liban
Lituanie
Luxembourg
Macédoine du Nord
Maldives
Moldavie*
Monténégro
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Pologne*
Portugal
République de Corée
République tchèque
Royaume-Uni
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

*Cet État est membre du la Coalition pour la liberté en ligne et n’est pas membre de la Coalition pour la liberté des médias.

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias sur la liberté des médias en Türkiye https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/la-liberte-des-medias-en-turkiye/ Fri, 02 May 2025 08:55:33 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=10585

Les membres soussignés de la Coalition pour la liberté des médias expriment leur profonde inquiétude face à l’escalade des atteintes à la liberté des médias en Türkiye.  

La liberté d’opinion et d’expression, y compris pour les membres de la presse, sont des droits de la personne universels. Les récentes arrestations de journalistes, le blocage de comptes de médias sociaux, ainsi que les amendes et les interdictions de diffusion imposées aux médias couvrant les manifestations qui ont suivi l’arrestation d’Ekrem İmamoğlu, le maire démocratiquement élu d’Istanbul, et de nombreuses autres personnes, portent atteinte à la liberté d’expression en Türkiye. La liberté des médias est importante pour les droits à la liberté d’opinion et d’expression. Les journalistes doivent pouvoir travailler librement et de manière indépendante.  

Nous réitérons notre engagement inébranlable à protéger la liberté d’opinion et la liberté d’expression, y compris pour les membres de la presse, en tant que piliers essentiels sur lesquels repose toute démocratie qui fonctionne.  

Nous demandons aux autorités turques de veiller à ce que les journalistes et les travailleurs des médias puissent exercer leur métier librement et en toute sécurité, en garantissant l’accès à des médias libres, indépendants et pluralistes, et de protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales que la Türkiye s’est engagée à respecter.

Signé:

Allemagne
Autriche
Belgique
Canada
Chypre
Danemark
Estonie
Finlande
France
Grèce
Irlande
Islande
Lettonie
Lituanie
Luxembourg
Norvège
Pays-Bas
Portugal
Slovénie
Suède
Suisse

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias prononcée lors de la 58e session du Conseil des droits de l’homme https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/la-58e-session-du-conseil-des-droits-de-lhomme-des-nations-unies/ Thu, 27 Mar 2025 09:31:45 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=10288

La déclaration suivante a été prononcée par S.E. l’ambassadrice Riia Salsa‑Audiffren lors de la 58e session du Conseil des droits de lhomme des Nations unies le 27 mars 2025, dans le cadre du Point 8 : Débat général : Suivi et application de la Déclaration et du Programme d’action de Vienn

Monsieur le Président,

L’Estonie, en tant que coprésidente de la Coalition pour la liberté des médias, a l’honneur de prononcer cette déclaration commune au nom des 49 États membres de la Coalition.

Dans la Déclaration et le Programme d’action de Vienne, chaque État a réaffirmé que tous les droits de la personne et toutes les libertés fondamentales sont universels. La liberté d’expression est au cœur de ces droits et constitue un élément essentiel de la démocratie. 

Aujourd’hui, la liberté des médias – en ligne et hors ligne – est la pierre angulaire des sociétés dynamiques et inclusives. Les médias libres et indépendants renforcent l’autonomie des personnes, encouragent un dialogue ouvert, favorisent la transparence et stimulent l’innovation.

Lorsque les journalistes peuvent travailler sans entrave, ils remplissent une fonction démocratique essentielle : ils obligent les personnes au pouvoir à rendre des comptes, ils surveillent les gouvernements et ils attirent l’attention sur des questions peu médiatisées. Cependant, les restrictions injustifiées à la liberté de presse portent atteinte aux droits de la personne et empêchent les sociétés de réaliser pleinement leur potentiel.

Les progrès numériques ont accru les capacités de communication et amélioré l’accès à l’information, permettant ainsi une plus grande mobilisation civique. Cependant, ces avancées ont également entraîné des défis. Parmi les défis les plus pressants, citons la propagation de la désinformation et la manipulation de l’information étrangère. Ces deux tactiques sont utilisées par des acteurs étatiques et non étatiques pour éroder la confiance du public et affaiblir les institutions démocratiques. L’amplification artificielle de contenu trompeur, la désinformation et la manipulation de l’information étrangère peuvent déformer la réalité et entraver la prise de décisions éclairées.

Pour contrer ces menaces, nous soulignons l’importance de l’éducation aux médias. Apprendre aux personnes à évaluer l’information de manière critique peut les aider à distinguer les faits de la désinformation. L’éducation aux médias est plus qu’un outil éducatif : c’est une protection pour la démocratie qui garantit que le discours public demeure fondé sur des faits.

La Coalition pour la liberté des médias est un partenariat interrégional dont les membres proviennent de six continents. Les soussignés, membres de la Coalition pour la liberté des médias, appellent tous les États à renouveler leur engagement en faveur de la liberté des médias et à investir dans des initiatives d’éducation aux médias. Nous demandons également un renforcement de la coopération avec les parties prenantes internationales, notamment l’UNESCO et le HCDH.

Ensemble, nous pouvons créer un environnement dans lequel l’information est fiable et diversifiée, et où l’information donne du pouvoir aux personnes et renforce nos démocraties.

Merci.

Signé:

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Belize
Botswana
Bulgarie
Canada
Chili
Costa Rica
Croatie
Chypre
Danemark
Espagne
Estonie
Finlande
France
Ghana
Grèce
Guyane
Honduras
Irlande
Islande
Italie
Japon
Kosovo
Lettonie
Liban
Lituanie
Luxembourg
Macédoine du Nord
Maldives
Monténégro
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République de Corée
République tchèque
Royaume-Uni
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias à l’occasion de la Journée internationale des femmes 2025 https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2025/la-journee-internationale-des-femmes-2025/ Fri, 07 Mar 2025 10:18:52 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=10134

 

La declaración también está disponible en español.

Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes 2025, les soussignés, membres de la Coalition pour la liberté des médias, attirent l’attention sur la discrimination dont sont victimes les femmes en ligne et hors ligne, plus particulièrement les femmes journalistes qui sont prises pour cible non seulement en raison de leur travail de journaliste, mais aussi parce qu’elles sont des femmes. Le thème de cette année, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », montre qu’il est urgent d’accélérer les progrès vers l’égalité des genres et de briser les barrières qui perpétuent la discrimination et la violence. 

Bien que des progrès aient été accomplis, les femmes journalistes sont toujours victimes de discrimination et d’attaques généralisées. L’étude de l’UNESCO de 2021 intitulée The Chilling: Global trends in online violence against women journalists (en anglais) a révélé que trois femmes journalistes sur quatre dans le monde ont subi des violences fondées sur le genre en ligne, les attaques étant plus personnelles, de nature sexuelle et associées à d’autres formes de discrimination, comme le racisme et l’homophobie. Selon la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la liberté d’expression, les menaces de violence physique, sexuelle et psychologique sont largement utilisées pour intimider et réduire au silence les femmes journalistes. 

Une étude récente (en anglais) de l’Université de la Colombie-Britannique montre que les femmes journalistes sont victimes de harcèlement sexuel et de menaces d’agression sexuelle dans des proportions bien plus importantes que les hommes. En outre, des publications d’organisations comme International Media Support (en anglais) et IFEX et Article 19 montrent que les femmes journalistes ne sont pas seulement visées en ligne, mais dans de nombreux lieux et contextes, le harcèlement et la discrimination sur le lieu de travail étant répandus même dans les salles de rédaction où elles travaillent. Un récent rapport de Reporters sans frontières souligne également la nécessité de protéger les journalistes qui couvrent la violence fondée sur le genre.  

Nous devons prendre des mesures décisives pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des genres, et pour renforcer le pouvoir des femmes. En outre, nous devons promouvoir et faire progresser l’égalité des genres dans les médias, où la discrimination et l’inégalité persistent, et éliminer toute forme de harcèlement et de discrimination à l’encontre des femmes journalistes. Les recommandations formulées dans les rapports essentiels cités dans la présente déclaration peuvent constituer des outils précieux pour promouvoir la sécurité des femmes journalistes. Les journalistes devraient avoir davantage accès à des ressources en matière de santé mentale, comme le Mental Health Guide for Journalists Facing Online Violence (en anglais) de la Fondation internationale des femmes dans les médias, qui sont essentielles pour soutenir celles et ceux qui doivent relever ces défis dans le cadre de leur profession. Il est essentiel de prendre des mesures en ce sens pour créer un environnement sûr dans lequel les femmes peuvent travailler sans crainte ni limites.  

En cette Journée internationale des femmes, nous appelons chacune et chacun à agir avec urgence et détermination. Ensemble, nous pouvons créer un avenir où chaque femme et chaque fille pourra jouir de ses droits fondamentaux, vivre à l’abri de la violence et contribuer à la société sans craindre d’être attaquée. 

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Belize
Botswana
Bulgarie
Canada
Chili
Costa Rica
Croatie
Chypre
Danemark
Espagne
Estonie
Finlande
France
Ghana
Grèce
Guyane
Honduras
Irlande
Islande
Italie
Japon
Kosovo
Lettonie
Liban
Lituanie
Luxembourg
Macédoine du Nord
Maldives
Monténégro
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République de Corée
République tchèque
Royaume-Uni
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

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Déclaration des coprésidents de la Coalition pour la liberté des médias sur la sécurité des journalistes et des professionnels des médias en Géorgie https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-copresidents/2024/georgie/ Fri, 20 Dec 2024 11:09:41 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=9851
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Les coprésidents de la Coalition pour la liberté des médias sont profondément préoccupés par le recours à la force excessive, à la violence et aux détentions contre les journalistes et les travailleuses et travailleurs des médias par les autorités géorgiennes depuis le début des manifestations pro-européennes.

Depuis le 28 novembre, la Charte de déontologie du journalisme en Géorgie a recensé plus de 70* cas d’ingérence et de violence à l’encontre de journalistes et de professionnels des médias, y compris des femmes journalistes de premier plan.

Nous condamnons toute forme d’intimidation et de violence à l’encontre des journalistes et des travailleuses et travailleurs des médias, qui doivent pouvoir informer le public sans craindre la violence et l’ingérence. Tous les cas de violence et d’intimidation doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies, et les responsables présumés doivent être traduits en justice.

Nous appelons les autorités géorgiennes à mettre fin à l’usage excessif de la force contre les journalistes qui couvrent les manifestations, et à respecter pleinement leurs engagements en faveur de la liberté des médias et de la sécurité des journalistes, ainsi que du droit de réunion pacifique.

Signé par les coprésidents de la Coalition pour la liberté des médias:

Allemagne et Estonie

Les pays suivants sont en accord avec cette déclaration:

Australie
Autriche
Belgique
Bulgarie
Canada
Chili
Danemark
États-Unis
Finlande
France
Irlande
Islande
Italie
Lettonie
Lituanie
Luxembourg
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République tchèque
Royaume-Uni
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

* La Charte de déontologie du journalisme en Géorgie a publié ici des chiffres mis à jour.

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias au sujet du Burkina Faso https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2024/burkinafaso/ Tue, 17 Dec 2024 11:28:03 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=9866

Les membres soussignés de la Coalition pour la liberté des médias expriment leur profonde inquiétude devant le recul de la liberté des médias et des voix indépendantes au Burkina Faso. La liberté d’expression, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes sont indispensables à l’épanouissement de sociétés libres, pluralistes, sûres, inclusives et démocratiques.

Le fait que le Conseil supérieur des communications (CSC) du Burkina Faso continue de sanctionner les médias locaux et internationaux limite la capacité des journalistes à effectuer leur travail et entrave la circulation d’information indépendante. La récente décision du CSC d’interdire indéfiniment aux médias locaux de rediffuser du contenu provenant de toute source d’information étrangère, une pratique qu’il qualifie de « synchronisation », restreindra davantage l’accès du peuple burkinabé à l’information, limitera la liberté de la presse et donnera au gouvernement un plus grand contrôle sur la présentation de l’information par les médias. Nous exhortons le gouvernement à respecter les garanties de la Constitution du Burkina Faso en matière de liberté de la presse et de droit à l’information.

En outre, nous condamnons le recrutement ciblé de journalistes dans l’armée, ce qui constitue une pratique punitive visant à réduire au silence les personnes qui informent le public sur des questions liées à la sécurité et aux conflits, y compris les spécialistes des médias dont le journalisme d’investigation est critique à l’égard du gouvernement.

La liberté des médias est un élément fondamental de la sécurité. La Coalition condamne les attaques perpétrées récemment au Burkina Faso et exprime sa solidarité envers toutes les personnes touchées par ces événements. Il est essentiel, surtout en période de conflit et de danger pour les populations civiles, que des médias fiables et dignes de confiance puissent continuer à informer le public. La Coalition est déterminée à travailler avec les gouvernements pour veiller à ce que les efforts déployés en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme soient planifiés et mis en œuvre de manière à atteindre les objectifs de sécurité, tout en respectant les droits de la personne, y compris la liberté d’expression, et en permettant aux journalistes d’effectuer leur travail en toute sécurité et en toute liberté, sans ingérence indue de la part des gouvernements.

Nous demandons la levée de l’interdiction de la synchronisation des médias étrangers et la fin de la répression et de la censure du journalisme indépendant sous toutes ses formes.

Signé:

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Canada
Chili
Danemark
Estonie
États-Unis
Finlande
Irlande
Islande
Italie
Lettonie
Lituanie
Pays-Bas
Portugal
Luxembourg
Norvège
Nouvelle-Zélande
République tchèque
Royaume-Uni
Slovaquie
Slovénie

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias sur la situation de Jose Rubén Zamora https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2024/situation-de-jose-ruben-zamora/ Tue, 26 Nov 2024 11:25:41 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=9223

 

La declaración también está disponible en español.

Les soussignés, membres de la Coalition pour la liberté des médias, expriment leur profonde inquiétude quant aux attaques contre la liberté des médias qui ont lieu au Guatemala, et plus particulièrement face à la situation du journaliste de premier plan et fondateur du journal elPeriódico, José Rubén Zamora Marroquín.

M. Zamora est privé de liberté depuis plus de 2 ans. Son traitement a été jugé arbitraire par le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) des Nations Unies et un grand nombre d’États dans le monde. Entre autres constatations, le GTDA a noté que l’arrestation et la détention de M. Zamora résultaient de l’exercice de sa liberté d’expression, et que la privation de liberté de M. Zamora était discriminatoire en raison de ses opinions politiques. En outre, le GTDA a indiqué que de graves violations du droit de M. Zamora à un procès équitable avaient été commises, notamment le droit de recourir aux services d’un avocat et le droit à disposer du temps et des ressources nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec son avocat, et que M. Zamora avait été victime de violations du principe de l’égalité des moyens.

Le 28 août 2024, dans le cadre des procédures spéciales de l’ONU, des spécialistes ont estimé que les charges retenues contre M. Zamora étaient liées à son travail de journaliste, et ont fait référence aux allégations concernant les conditions inhumaines de sa détention, qui auraient pu constituer de la torture et qui auraient pu mettre sa vie en danger. Le maintien de sa détention provisoire prolonge encore la violation de ses droits

Une presse indépendante et critique est fondamentale pour la démocratie et l’état de droit. Les journalistes et les travailleuses et travailleurs des médias au Guatemala devraient être à l’abri des menaces et des défis qui limitent leur capacité à faire leur travail sans partisanerie et sans crainte de représailles. Cependant, la persécution dont est victime M. Zamora n’est pas le premier cas d’intimidation et de harcèlement judiciaire à l’encontre de journalistes au Guatemala, dont l’objectif est de les réduire au silence.

Nous appelons les membres de la magistrature et le Bureau du procureur à garantir les droits de M. Zamora et à respecter leurs engagements internationaux en matière de droits fondamentaux et leurs obligations juridiques, notamment en libérant immédiatement M. Zamora de sa détention arbitraire, et en veillant à ce que toute autre procédure judiciaire engagée à son encontre soit conforme au droit international. Nous saluons l’engagement déclaré du président Bernardo Arévalo à l’égard de la liberté des médias et les préoccupations qu’il a exprimées au sujet de la cause de M. Zamora, et nous encourageons son administration à veiller à ce que les obligations et engagements du Guatemala au titre des lois internationales sur les droits de la personne soient respectés.

Nous, soussignés membres, sommes aux côtés de M. Zamora et des autres journalistes victimes d’attaques, de harcèlement et d’intimidation.

Signé:

Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Canada
Chili
Danemark
Espagne
Estonie
États-Unis
Finlande
Irlande
Islande
Italie
Lettonie
Lituanie
Luxembourg
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République tchèque
Royaume-Uni
Slovaquie
Slovénie
Suède
Suisse
Uruguay

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Déclaration de la Coalition pour la liberté des médias à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes de 2024 https://mediafreedomcoalition.org/fr/declaration-conjointe/2024/declaration-de-la-coalition-pour-la-liberte-des-medias-a-loccasion-de-la-journee-internationale-de-la-fin-de-limpunite-pour-les-crimes-commis-contre-des-journalistes-de-2024/ Fri, 01 Nov 2024 09:18:08 +0000 https://mediafreedomcoalition.org/?p=9147

La Coalition pour la liberté des médias souligne le 10e anniversaire de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes afin de mettre en lumière le rôle indispensable des journalistes et des professionnelles et professionnels des médias qui couvrent les zones de crise et de conflit et révèlent les affaires les moins documentées de notre époque, et de sensibiliser aux dangers qu’ils courent en raison de leur dévouement.

Bien que de nombreux efforts aient été déployés au cours des 10 dernières années pour assurer aux journalistes et aux professionnelles et professionnels des médias les normes de sécurité et fondamentales exigées par leur profession, la décennie a également été marquée par plus de 800 meurtres, le taux d’impunité pour ces crimes atteignant 90 %. En ce qui a notamment trait aux incidents liés aux crises et aux conflits, l’UNESCO a enregistré une tendance inquiétante de doublement des chiffres au cours des 3 dernières années. En 2023, les journalistes tués dans le cadre d’un conflit représentaient plus de la moitié de l’ensemble des meurtres de journalistes.

Ces tragédies ne sont que la pointe de l’iceberg. Dans les situations d’urgence, les journalistes sont confrontés à des agressions physiques et psychologiques, se font confisquer leur matériel ou se voient refuser l’accès aux sites pour faire leur travail. De nouvelles formes de harcèlement, de surveillance et de désinformation en ligne, qui touchent particulièrement les journalistes et augmentent leur vulnérabilité, sont apparues en raison des percées dans le domaine des technologies numériques. D’autres menaces pour les journalistes, comme l’insécurité économique, les conflits ou les tentatives de persécution, d’intimidation ou d’influence, peuvent aggraver davantage ces tendances, forçant ainsi un nombre encore plus important de journalistes à s’exiler ou à cesser complètement de travailler. 

Malheureusement, de nombreux gouvernements, malgré leurs obligations au titre du droit international en matière de droits de la personne, menacent la liberté de la presse partout dans le monde. Nous assistons à la prolifération de soi-disant lois sur les agents étrangers et de soi‑disant projets de loi sur la désinformation, qui sont conçus pour criminaliser le journalisme et empêcher le public d’accéder à des informations fiables, indépendantes et diversifiées. Des organisations de la société civile ont recensé des centaines de journalistes emprisonnés en raison de leur travail, dont beaucoup sont tenus au secret. Un tel climat contribue à ce que l’UNESCO appelle des « zones de silence » qui apparaissent dans de nombreux contextes de conflit, avec de graves conséquences tant pour les populations locales que pour le monde en général.

Nous exhortons la communauté internationale à :

  • premièrement, faire respecter les principes universels de protection des journalistes, notamment la résolution 2222 du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin de promouvoir la sécurité des professionnelles et professionnels des médias et de favoriser leur résilience, en veillant à ce qu’ils puissent accomplir leur travail essentiel de la manière la plus sécuritaire possible dans les situations de crise, de conflit et d’après-conflit – y compris prendre des mesures appropriées pour garantir l’obligation de rendre des comptes pour les crimes commis contre les journalistes, les professionnelles et professionnels des médias et le personnel connexe dans les situations de conflit armé;
  • deuxièmement, soutenir les journalistes en exil, par exemple en utilisant des instruments comme les visas d’urgence et en renforçant leur résilience face à la répression transnationale;
  • enfin, unir ses forces à la recherche de solutions novatrices pour surmonter la censure, améliorer les infrastructures numériques, sensibiliser de nouveaux auditoires et faire en sorte que les auteures et auteurs d’actes de violence à l’encontre des journalistes répondent de leurs actes.

Signé:

Allemagne
Argentine
Australie
Autriche
Belgique
Belize
Botswana
Bulgarie
Canada
Chili
Costa Rica
Croatie
Chypre
Danemark
Espagne
Estonie
États-Unis
Finlande
France
Ghana
Grèce
Guyane
Honduras
Irlande
Islande
Italie
Japon
Kosovo
Lettonie
Liban
Lituanie
Luxembourg
Macédoine du Nord
Maldives
Monténégro
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pays-Bas
Portugal
République de Corée
République tchèque
Royaume-Uni
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Slovénie
Suède
Suisse
Ukraine
Uruguay

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